L'argent fait-il le bonheur ?
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Date de création : 08.06.2011
Dernière mise à jour :
16.06.2011
4 articles
L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui même ?
Sujet : l'homme, être humain
Est-il condamné? => q° sur son devenir, son être nécessaire. Destin = immuable.
À se faire des illusions => Trouble de la perception. Irrationnel.
Sur lui même => retour au sujet= L'homme.
Sujet en boucle. Sur la q° de la perception de l'homme à propos de lui même. On part de l'homme et on se questionne sur sa perception, on retourne au sujet.
Un sujet de l'homme sur l'homme. Comment l'homme se perçoit t-il ? Cette perception est-elle immuable et illusoire ? Présupposer : L'homme est destiné à se faire des illusions sur lui même. Si on se pose la question c'est qu'elle est supposée.
De manière plus large, l'homme dans sa perception est-il destiné à se faire des illusions ? Sur son environnement, ses semblables par exemple. Platon, dans le mythe de la caverne, décrit la perception de l'homme comme seulement le reflet de la réalité, puisqu'il ne s'agirait que d'images se reflétant sur les parois de la caverne. Cette perception est-elle alors une illusion du monde ? A propos de lui même, l'homme se fait t-il les mêmes illusions ? Comment peut-il lui même se percevoir ? Dans un miroir, il ne verra que son reflet physique, mais moralement et humainement comment peut t'il s'observer ? Fondamentalement, les études de l'anthropologue Marcel Mauss on démontrer que l'existence humaine est fondée sur la vie en société et la convention du don et du contre don. Le don de Mauss, implique que l'homme ne peut pas vivre isolé et que sa subsistance est assurée grâce à cette échange primaire. Universellement dans toutes les cultures humaines, l'interdit de l'inceste fait loi. C'est sur la base de cet interdit que les premiers échanges ont eu cour, on échangeaient les femmes entre groupes humains pour permettre la reproduction de l'espèce. De là sont apparus des groupes plus larges où dans ses sociétés,et la convention du don contre don s'est appliquée à toutes actions de la vie sociale. Ainsi, l'homme peut se percevoir à travers les relations qu'il entretient avec ses semblables. Il accomplit des actions pour ses semblables et ces derniers répondent par un contre don. Cet échange ne peut être rompu. Donc la perception de l'homme sur lui même est condamnée à être l'image que lui renvoie son semblable. Cette perception est t-elle une illusion ? On retrouve dans ce mode de perception l'image du reflet de la caverne de Platon. Dans les deux cas, l'homme reçoit une image de lui même et du monde qui sont filtré par un médium. En réalité quand l'homme perçoit, il communique. Avec le monde ou avec autrui. Il envoie une image de lui même cette image est assimilée par le médium(autrui) et est renvoyé à l'expéditeur. C'est le modèle émetteur => canal => récepteur=> Feedback. C'est le principe de la communication réciproque. L'homme reçoit une image de lui différente car décodée par le récepteur et renvoyée. Comme le disait d'ailleurs Jean-Paul Sartre « On n'existe qu'à travers le regard des autres ». Donc oui l'on peut dire que l'homme est bel et bien condamné à se faire des illusions sur lui même.
La notion de condamnation fait peser sur cette hypothèse l'idée d'un destin tragique, comme une peine que l'homme doit porter. Comme si l'illusion était mauvaise.
Cette illusion sur lui même est certaine mais doit-on laisser entendre qu'il s'agisse d'une condamnation ? Puisque cette perception illusoire de l'homme sur lui même semble nécessaire, il doit donc vivre avec. Nous pouvons donc dire que le sujet ne se pose pas tel qu'il est à l'origine. L'homme est originellement condamné à se faire des illusions sur lui même et cela l'aide à vivre. L'homme qui ne se perçoit pas à travers les autres, qui se prive de cette illusion, est isolé, seule et enclin à la dépression. L'équilibre psychologique de l'homme tient dans le maintient de l'illusion d'une perception de lui même par autrui. Que l'image soit négative ou positive l'important c'est d'exister aux regards des autres. L'homme se condamne lui même et de là en dépend sa survie en société. Cette affirmation est facile à démontrer. En société, l'homme respecte tout un ensemble de règles de codes moraux afin de s'intégrer au groupe. En intériorisant les règles l'homme se conforme et envoie aux autres une attitude et une allure normée, afin que l'autre lui renvoie un message d'acceptation. Si un individus se démarque il sera classé comme déviant par rapport à la culture dominante. Dans cette attitude il se complaît dans ses illusions. Mais comme toutes médailles, la vie à ses revers, car « L’Enfer c'est les autres »JP. Sartre.
En attendant de trouver l'équilibre, tâchons de cultiver notre jardin mes amis.
L'ambiance sur le plateau du Grand Journal, de Denisot est post-apocalyptique. Une foule de spectateurs médusés s'aglutinent et acclament un étrange phénomène. De la fumée blanche, des lumières bleues, rouges, d'étranges sons, mélange de saxophone et de synthé qui saturent. Dans cet amas de couleurs cacophonique, une créature exentrique et gesticulante se dandine dans un déguisement de sirène haute couture. Michel qualifira cet instant d'extraordinaire.
La star s'est changée, elle arrive sur le plateau salue quelques fans hystériques dans le public. Claque la bise à Michel et s'installe. ça crie, sa gueule, ça fait des "hohohohohohoho", j'en vois même former des coeurs avec leurs mains. Michel a dut mal à se faire entendre tant la foule est virulente. Première question : Le message de vos chansons est t-il universel ? La Gaga répond : YES it is : tout le monde acquiese et applaudit chaque réponse de la Lady.
"Une symbiose entre nous"dit-elle à propos de ses fans. Ce sur quoi la symbiose a lieu, tout le monde se lève et l'applaudit.
Ali Badou : "Certains dise de vous que vous seriez l'une des femmes les plus influentes du monde?" (Je viens de remarquer que ses sourcils sont bleus.)
Bon en fait, on s'en fout un peu de sa réponse.
La boîte à question "What do you think about LAdy Gaga ?"
KarlLAgarfeld adore.
Jean-Paul Gautier l'aime.
Balladur s'en branle.
Une petit moment de télévision pas comme les autres, auquel je viens d'assister en direct de mon canapé m'a fait réagir. Mais oui mais Lady Gaga a tout compris. Ne vous fiez pas à ses allures approximativement bisextiles. C'est qu'elle en a dans le citron elle a tout compris. La théorie de la captation de l'attention. Stiegler en 1948 n'aurait trouvé d'autres exemples plus à même de démontrer sa théorie. Lady Gaga, créée de l'évènement, son passage reste en tête grâce à toute son orchestration.
Je m'interromps, Karl Lagarfeld fait une entrée surprise sur le plateau ! Le tableau est parfait ! Je ne puis espérer mieux pour la poursuite de ma démonstration ! Marie et Joseph sont réscussités. Quelle scène d'une beauté inouie et troublante. Deux icônes côte à côté, lunettes noires, cuire et haute couture, accessoires clinquants. "Nous ne sommes pas des produits de marketing" Clame Karl ! Lady Gaga says : "I am born this way !"
Sortons de la banalité nous disent t'ils!
L'ipad 2 en or de Karl est parfait pour shooter Lady Gaga!! En exclu les premières photos de Lady Gaga par Lagarfeld sur le plateau du Grand Journal !!! Michel est en extase.
Houlala ! une fan française de 12 ans vient de faire irruption sur le plateau ! Elle serre son idôle dans les bras ! C'est l'enfant Jésus ! Diable !
Un Lip Dub en direct ! Par la meuf de la météo ! Toute la foule chante un tube de Lady Gaga que je n'arrive pas à identifier. Putain, j'ai même pas matter le temps de demain du coup...
ça y est c'est fini ! Je peux reprendre mon souffle, l'émission s'achève dans un tonnerre d'applaudissement. Que d'évènements en cette deuxième et courte partie d'émission ! En à peine 30 minutes nous avons accumulé foule de séquences bientôt cultes sur tous les sites de fans, de fb de groupies, de replay sur le site de canal +, de fb du Grand Journal, de Youtube, de Top People Buzz. Toute cette liste m'essouffle autant qu'un numéro de claquette aves les pompes de Lady Gaga. Bref. L'attention est captée, la propagation est entamée, le succès est assuré. Et c'est comme ça depuis le début. Pourquoi croyez vous qu'elle porterait une robe en carpacio ! Pour le plaisirs ? "Regardez moi, i am born this way, but i am not à marketing product". Pourquoi pas. Arprès tout c'est vrai qu'elle vend du rêve, et puis il n'y a pas eu que elle. Autres kings of pop Madonna et Michael Jackson ont déjà créer pareils phénomènes... Ce sujet me lasse. Je vous laisse.
C'est l'heure du SAV d'Omar et Fred.
AAh le SAV. Service après vente bonjour ! ( je vous conseil d'aller matter c'était drôle ^^)
Au revoir.
Et moi aussi comme j'aime vous envoyez du rêve, je vous laisse sur une bien belle image : Lady Gaga by David La Chapelle.
Le philosophe français René Descartes disait « je pense donc je suis ». Raccourci tradionnellement utilisé pour exprimer le seule vérité vraie qu'il eusse réussit à démontrer. On ne peut pas douter de sa propre existence. Certe mon cher Renée. Mais savez vous qu'aujourd'hui il existe une autre façon d'être soi ? La pensée, le propre de l'homme, devenue chez l'être écran, une option gratifiante qui fait briller en société. La seule vérité vraie à laquelle j'attache ma démonstration est tout autre.
Le publicitaire Jacques Seguela aurait pu dire : « je consomme donc je suis ». Dieu ! Renversement de paradigme ! Je suis, reste vrai. Mais la cause de notre existence en devient tout autre. En revanche Seguela a dit : « Si à cinquante ans tu n'as pas de Rolex tu as raté ta vie ». Dans cette époque voyez vous, Jacques est à la pub, ce que Descartes fut à la philosophie : Un ouf. Vaste, immense, multiple, grotesque et artistiques, la publicité est un monde à part. Paradoxalement on pourrait figurer que la publicité n'est au contraire par un monde à part mais qu'elle fait partie intégrante de notre monde. Thèse facilement vérifiable et moultement défendu par tous, qu'ils dénnoncent l'intrusion de la publicité où qu'ils participent à son développement. Dans les idéologies dominantes, les anti et les pro pubs, l'idée est que la pub est partout, que cela soit bien ou mal. Les uns dénnoncent le contenu idéologique normalisé et les autres plaident pour son utilité publique. Mais y a t'il un seul de ses fins penseurs qui ait émis l'hypothèse que non, la publicité n'est pas le monde. Certe elle domine, influence, s'étend, mais elle est tout sauf notre monde, elle n'est pas un reflet. Elle n'est que le résultat de nos fantasmes, jamais on ne la touche du doigt.
L'autre jour Roger me disait encore : « Ptain bientôt cinquante piges au compteur, encore les traites du camping car à payer sur 10 ans et bobonne qui veut s'refaire les miches, avec ça pas d'quoi m'la payez ma Rolex en or... ». Ce sur quoi il a englouti en ricard l'équivalent de 10% de son RSA mensuel. Eh bien par exemple, Roger pense. Il pense qu'il est dans la merde. Mais il pense aussi à un rêve. Concrétiser son jubilé par l'achat d'une montre de luxe. C'est pas Jacques Seguela qui lui dira le contraire « Franchement Roger, achete la ta montre. Ta vie c'est suffisament de la merde pour que tu ai le droit de te payer une part de rêve ! C'est pas ça le bonheur mon vieux Roger ? » Jacques, grand prince paya l'addition. Quoi que avec son salaire il pouvait lui en offrir dix des montres à Roger, cinq à chaque bras, avec un beau 95 D pour bobonne, un camping car tout options avec moumoute au volant et gente alu. Mais il lui paya juste ses ricard. Brave gars le Jacques, sympa et puis à l'écoute surtout.
C'est vrai que Jacques le publicitaire est cool, décontracté du gland dans son costar Armani, il aime ce qu'il fait et nous le lui rendons bien. Il travaille pour nous et plus que tout il nous séduit. Lui et toute son armada, de créatifs, d'annonceurs, de conseiller en communication, « Je fais ma lessive pour mes quatre gamins ingrats et mon mari qui ne me touche plus depuis cinq ans mais je suis bien car grâce à ma lessive je voyage à Bora Bora ». Base line d'un bon scénar pour refourguer du Mir, du Chat, et du Vigor. On identifie sa cible, on l'encastre dans son habitat naturel, on saupoudre d'un peu de produit magique et hop ! Le rêve est là ! J'achète, je prends c'est pour moi, c'est du fantasme gratuit ! La femme de Roger elle y croit dur comme fer. Mais dans le fond. Elle y est pas allée pour de vrai à Bora Bora. Elle a pas eu l'occasion de trop sortir de son bled, et puis elle y fait même plus gaff à sa lessive, mais elle l'achète. « Parcequ'elle sent bon quand même ». La ménagère de moins de cinquante ans est dans le cœur de la cible marketting, le publicitaire ajuste son tire et il plante droit dans le cervelet de toutes les femmes de Roger du monde « Bora Bora forever ».
Dans le cas de Roger, comme dans celui de sa femme on retrouve le même problème. Tous deux se trouvent investi par des désirs de consommations. Mais bien plus que cela, par le désir de s'accomplir comme homme ayant réussit ou par celui de fuir sa réalité morose. Roger se perçoit comme minable mais l'achat d'une Rolex redonnerait du sens à sa vie. La femme de Roger se perçoit comme inutile mais utiliser sa lessive lui permet de s'évader. Leur moi profond semble par magie s'exprimer dans l'acquisition d'un produit manufacturé. Qu'il soit de luxe ou non. Ne trouvez vous pas cela curieux ? Cela est normal, car ce n'est pas l'objet en lui même que nous désirons, l'obsolescence du produit n'est pas fiable, il est échangeable, cassable, revendable. Ce que nous voulons plus que tout au monde c'est consommer l'image. Car nous somme des accros, des iconomanes. Toujours plus de lumières, slogans, de ménagères qui s'extasient, de mecs qui bandent, de gosses qui réclament, d'ados qui se comparent, de nanas qui se pavanent et jouissent en mangeant du yahourt. Toujours plus de publicité. Ces images qui font vibrer les frigides et voyagez les bobonnes. Et ils ont tous le même écran collé au visage, les mêmes lumières qui se reflètent sur leurs faces plates et lisses. Ils sont endormis, ils rêvent, ne les réveillons pas.
Des hommes et des femmes souffrent merde. Arrêtez de leur faire gober des conneries.
McLuhan disait : Medium is message. Le problème est bien que le médium, le moyen de diffusion, devienne le message, l'information. Cette information est sculptée aux grès des pressions émisent par le médium. L'information qui s'écrase contre l'écran de ma télévision, je n'en perçois que des miettes, un mélange dispârate informe et dégoûlinant d'impertinence. Quel est mon message ? Suis-je moi même un médium ? Un canal froid ? Chaud ? L'écran que je fixe sur mon être, me protège. Les êtres sous-vitre ont les oreilles sous triple vitrage et le regard vitreux. Ils s'attachent à bien lustrer leur vitrine quand ils sortent en ville, quand ils cherchent l'amour ou un bon job.
L'être réel qui vit sous son scaphandre de verre, regarde lui aussi d'autres drôles de scanphandriers lobotomisés par d'autres écrans, plus formels encore. Les formalités sont d'usage quand on transmet un message. Bien plus qu'un simple « bonjour », « merci » adressé à sa boulangère. Quand il s'agit d'une information de l'ordre de l'intérêt général. Ou quand on annonce l'explosion d'une centrale nucléaire, où l'entrée en guerre de pays. Informations bien plus capitales que les invaries de la météo avec Mme Dugenoux, ma boulangère.
Que se passe-t'il quand l'explosion de Fukushima, de Tchernobil, quand les Révolutions Arabes, la Syrie, l'affaire DSK, la campagne pour 2012, la guerre en Afhganistan, la mort de Ben Laden, la crise économique, les volcans islandais, le RSA, le dernier film de Carla Bruni, et le single de Renée la taupe, mais que se passe-t'il quand toutes ses informations s'explosent contre votre nouvel écran plasma? Le ricochet est violent, comme une explosion, l'info s'atomise dans une lumière violente et aveuglante. Dans le bruit des applaudissement et des génériques de fins, la lumière des projecteurs vous explose aux visages. Toutes ces images réflechissent sur les face vitreuses des hommes scaphandriers. Ils sont heureux, ils sourient, parfois ils s'énervent ou s'émeuvent de ses images. Tels des icônes lumineux l'information sous écran les illuminent un peu plus de jour en jours. Un astre inépuisable d'une force inouie, un combat pour que jamais la lumière ne cesse. Comme la foi, ou le soleil qui guidaient jadis les hommes, les êtres sous-vitre suivent tel l'Etoile du Berger, en fidèles rois mages, la route pour célébrer la naissance du nouvel être, l'Homme écran.
J'aimerais bien savoir ce que Mme Dugenoux, ma boulangère pense de tout ça.